Elle travaille le jour et écarte ses jambes la nuit…
Cette nuit là, la mer était sage. Seuls quelques dizaines de réfugiés instables se raccrochaient à l’espoir.
Sur leur canoë de fortune, admirant la cote s’approcher avec un soulagement d’envergure inavoué,
l’eau s’engouffrait abondamment. Il fallait faire vite. Arriver, avant qu’il ne soit trop tard.
Elle les dévisageait un a un, fatigué d’un long voyage sans avoir rien mangé depuis des jours.
S’accrocher, pour ses enfants était sa seule préoccupation. Leurs donner la chance de survivre…
Courageuse ébony et ses enfants ont enfin passés la frontière.
A présent à l’abri sur le sol français, elle sait qu’il lui faudra trouver un refuge où se terre,
passe de camp en camp jusqu’au jour où des hommes de cœur la sortent de la galère.
Désormais logée, il lui reste plus qu’à gagner décemment un salaire, seule sans mari.
Mais sans papier et sans un réel savoir faire, on l’embauche juste pour passer la serpillière…
Douce ébony échoué sur le territoire français ne parlant que Lingala
Nourri difficilement ses enfants, sans l’aide de son mari resté là-bas
Toujours pas de papiers et travaillant au noir, souffrant en silence. Elle joue
avec la chance dans un pays étranger, leur offrant un commencement.
Difficile d’oublier leur continent et les difficultés les accompagnants…
Et la nuit, elle a peur. Dans son lit, seule elle pleure.
Sous le plie de son drap, fuyant le froid elle se réfugie…
Depuis toutes ces stupeurs qu’elle subit, ne s’épanouie.
Sous la pluie froide de rancoeur se lie sous les sols pleureurs.
Depuis n’ose s’enfuir et se suffit sans aucun crie, elle se meurt…
Belle ébony souffrant en silence, ne se manifestant et puis vois-la,
caresse le désir d’être au présent, s’épanouir, s’exprimer en France…
Savante épiée, dirigée, quotidiennement observée, elle ne peut s’obliger
qu’à avancer, foncer sans sourciller en avant, sans se retourner.
Il faudra se sacrifier, donner encore un plus de soi, un peu trop parfois…
Lorsque que la nuit tombe elle se maquille et ne se néglige,
ébony s'efface pour laisser place à Carla en tenue légère talons aiguilles
rouge aux lèvres flashy, elle vagabonde sur les trottoirs de Nice aguichant
passants, proposant son corps pour services, mais son esprit s'évade,
dans le froid du bord de mer, pour quelques billets empochés…
Grande ébony baignant dans l’indécence de ces hommes affamés,
qui dévorent sa pudeur, chatte et puis seins. Pense à ses enfants,
restés seuls, dormant en silence. Partagé entre quiétude, devoir et dégoût,
elle en prend encore un avant la levée du petit matin. Enfin elle retrouve ses bambins
les mains pleines de billets froissés, du lait et une baguette de pain prête à tartiner…
Pendant que de l’autre coté son mari resté coincé au pays avance sous les bombes
et les menaces. L’âme meurtrie et le cœur serrer, seul dans cet appartement vide,
empli de souvenirs joyeux, sans nouvelles, il stresse sans cesse.
Allongé sur son matelas, larmes coulantes sur le peu de photos qu’il lui reste, le sourire
reprend la main d’avoir su les éloigner. Il y a laissé toute sa fortune pour leurs offrir la liberté…
(En duo avec CRISTOU)
Cette nuit là, la mer était sage. Seuls quelques dizaines de réfugiés instables se raccrochaient à l’espoir.
Sur leur canoë de fortune, admirant la cote s’approcher avec un soulagement d’envergure inavoué,
l’eau s’engouffrait abondamment. Il fallait faire vite. Arriver, avant qu’il ne soit trop tard.
Elle les dévisageait un a un, fatigué d’un long voyage sans avoir rien mangé depuis des jours.
S’accrocher, pour ses enfants était sa seule préoccupation. Leurs donner la chance de survivre…
Courageuse ébony et ses enfants ont enfin passés la frontière.
A présent à l’abri sur le sol français, elle sait qu’il lui faudra trouver un refuge où se terre,
passe de camp en camp jusqu’au jour où des hommes de cœur la sortent de la galère.
Désormais logée, il lui reste plus qu’à gagner décemment un salaire, seule sans mari.
Mais sans papier et sans un réel savoir faire, on l’embauche juste pour passer la serpillière…
Douce ébony échoué sur le territoire français ne parlant que Lingala
Nourri difficilement ses enfants, sans l’aide de son mari resté là-bas
Toujours pas de papiers et travaillant au noir, souffrant en silence. Elle joue
avec la chance dans un pays étranger, leur offrant un commencement.
Difficile d’oublier leur continent et les difficultés les accompagnants…
Et la nuit, elle a peur. Dans son lit, seule elle pleure.
Sous le plie de son drap, fuyant le froid elle se réfugie…
Depuis toutes ces stupeurs qu’elle subit, ne s’épanouie.
Sous la pluie froide de rancoeur se lie sous les sols pleureurs.
Depuis n’ose s’enfuir et se suffit sans aucun crie, elle se meurt…
Belle ébony souffrant en silence, ne se manifestant et puis vois-la,
caresse le désir d’être au présent, s’épanouir, s’exprimer en France…
Savante épiée, dirigée, quotidiennement observée, elle ne peut s’obliger
qu’à avancer, foncer sans sourciller en avant, sans se retourner.
Il faudra se sacrifier, donner encore un plus de soi, un peu trop parfois…
Lorsque que la nuit tombe elle se maquille et ne se néglige,
ébony s'efface pour laisser place à Carla en tenue légère talons aiguilles
rouge aux lèvres flashy, elle vagabonde sur les trottoirs de Nice aguichant
passants, proposant son corps pour services, mais son esprit s'évade,
dans le froid du bord de mer, pour quelques billets empochés…
Grande ébony baignant dans l’indécence de ces hommes affamés,
qui dévorent sa pudeur, chatte et puis seins. Pense à ses enfants,
restés seuls, dormant en silence. Partagé entre quiétude, devoir et dégoût,
elle en prend encore un avant la levée du petit matin. Enfin elle retrouve ses bambins
les mains pleines de billets froissés, du lait et une baguette de pain prête à tartiner…
Pendant que de l’autre coté son mari resté coincé au pays avance sous les bombes
et les menaces. L’âme meurtrie et le cœur serrer, seul dans cet appartement vide,
empli de souvenirs joyeux, sans nouvelles, il stresse sans cesse.
Allongé sur son matelas, larmes coulantes sur le peu de photos qu’il lui reste, le sourire
reprend la main d’avoir su les éloigner. Il y a laissé toute sa fortune pour leurs offrir la liberté…
(En duo avec CRISTOU)
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