Ô vil clandestin !
L’aède a ses mots pour dépeindre la toile
Érato sourit et le prend par la main
Le peintre rêveur vient charmer une étoile
Dès le lendemain.
Qu’ai-je retenu dans le plus grand silence ?
Le moment choyé sur le pan de ce cœur
Nourrissant l’émoi dans la vive excellence
Ôtant ma rancœur ?
Chaque pas faisant oublier la chimère
Guettant du regard l’invisible destin
Qui garde le goût d’une saveur amère
Ô vil clandestin !
Maria-Dolores
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