Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site web.
Si vous continuez à utiliser ce site, nous supposerons que vous en êtes satisfait.

  • Visiteur, merci de ne pas poster plus de 5 poèmes par jour. Ceci dans le but d'améliorer la visibilité du site.

Elle travaille le jour et écarte ses jambes la nuit…

#1
Elle travaille le jour et écarte ses jambes la nuit…


Cette nuit là, la mer était sage. Seuls quelques dizaines de réfugiés instables se raccrochaient à l’espoir.
Sur leur canoë de fortune, admirant la cote s’approcher avec un soulagement d’envergure inavoué,
l’eau s’engouffrait abondamment. Il fallait faire vite. Arriver, avant qu’il ne soit trop tard.
Elle les dévisageait un a un, fatigué d’un long voyage sans avoir rien mangé depuis des jours.
S’accrocher, pour ses enfants était sa seule préoccupation. Leurs donner la chance de survivre…

Courageuse ébony et ses enfants ont enfin passés la frontière.
A présent à l’abri sur le sol français, elle sait qu’il lui faudra trouver un refuge où se terre,
passe de camp en camp jusqu’au jour où des hommes de cœur la sortent de la galère.
Désormais logée, il lui reste plus qu’à gagner décemment un salaire, seule sans mari.
Mais sans papier et sans un réel savoir faire, on l’embauche juste pour passer la serpillière…


Douce ébony échoué sur le territoire français ne parlant que Lingala
Nourri difficilement ses enfants, sans l’aide de son mari resté là-bas
Toujours pas de papiers et travaillant au noir, souffrant en silence. Elle joue
avec la chance dans un pays étranger, leur offrant un commencement.
Difficile d’oublier leur continent et les difficultés les accompagnants…


Et la nuit, elle a peur. Dans son lit, seule elle pleure.
Sous le plie de son drap, fuyant le froid elle se réfugie…
Depuis toutes ces stupeurs qu’elle subit, ne s’épanouie.
Sous la pluie froide de rancoeur se lie sous les sols pleureurs.
Depuis n’ose s’enfuir et se suffit sans aucun crie, elle se meurt…

Belle ébony souffrant en silence, ne se manifestant et puis vois-la,
caresse le désir d’être au présent, s’épanouir, s’exprimer en France…
Savante épiée, dirigée, quotidiennement observée, elle ne peut s’obliger
qu’à avancer, foncer sans sourciller en avant, sans se retourner.
Il faudra se sacrifier, donner encore un plus de soi, un peu trop parfois…


Lorsque que la nuit tombe elle se maquille et ne se néglige,
ébony s'efface pour laisser place à Carla en tenue légère talons aiguilles
rouge aux lèvres flashy, elle vagabonde sur les trottoirs de Nice aguichant
passants, proposant son corps pour services, mais son esprit s'évade,
dans le froid du bord de mer, pour quelques billets empochés…

Grande ébony baignant dans l’indécence de ces hommes affamés,
qui dévorent sa pudeur, chatte et puis seins. Pense à ses enfants,
restés seuls, dormant en silence. Partagé entre quiétude, devoir et dégoût,
elle en prend encore un avant la levée du petit matin. Enfin elle retrouve ses bambins
les mains pleines de billets froissés, du lait et une baguette de pain prête à tartiner…


Pendant que de l’autre coté son mari resté coincé au pays avance sous les bombes
et les menaces. L’âme meurtrie et le cœur serrer, seul dans cet appartement vide,
empli de souvenirs joyeux, sans nouvelles, il stresse sans cesse.
Allongé sur son matelas, larmes coulantes sur le peu de photos qu’il lui reste, le sourire
reprend la main d’avoir su les éloigner. Il y a laissé toute sa fortune pour leurs offrir la liberté…


(En duo avec CRISTOU)
 
Dernière édition:
#6
Bien exposé à nos yeux, tout le poids de vos mots, pour un Réalisme cru et DUR, très à propos, où l'on parle de TRIPES malgré cette voie sans issue, pour nos SEMBLABLES... ...cherchons l'erreur!
Naître ici ou là-bas, connaître l'Enfer ou pas,
n'être voué qu'à souffrir, ou voir s'ouvrir les fenêtres d'un digne avenir,
LE COURAGE à bout de bras, l'instinct de SURVIE sous un coeur qui bat... l'Amour sous chaque pas,
l'Amour malgré le poids d'un non-choix!
En vos mots, je lis un cri comme un hommage, une grande porte ouverte sur l'altruisme défaillant et l'égoïsme triomphant ici-bas!
Je lis une grande porte ouverte, sur les inégalités de notre monde qui trônent bien bas dans les préoccupations quotidiennes de "Mr ToutLeMonde".

Un écrit qui se veut soutien, une plume au vent,
qui aimerait donner des ailes,
alors MERCI pour EUX, pour ELLES!

Gros bisous Meryem!
 
Dernière édition:
#8
ma douce ébony ton chagrin n'est sans mérite
ton courage n'a de limite
un soir, deux soir, trois soir,
juste pour gagner ton pain
juste un billet de fortune
pour nourrir femme et enfants
ton esprit s'évade au loin ne laissant
qu'amertume d'un lendemain
soir après soir
jour après jour
ton calvaire se poursuit
et pourtant ton sourire
ta bonne humeur
ne laisse entrevoir ton chagrin
la honte que tu portes en toi
tu te caches derrière
ton masque
et pourtant...
douce ébony
pour l'amour de tes enfants
tu vends ton corps
pour un peu de lait et des tartines
n'est pas honte personne ne peux juger
un tel sacrifice quand celui-ci est pour ses enfants
une nouvelle vie s'offre à toi
mais un cauchemar commence
quand en verras tu la fin...
 
Dernière édition:
#12
Elle travaille le jour et écarte ses jambes la nuit…


Cette nuit là, la mer était sage. Seuls quelques dizaines de réfugiés instables se raccrochaient à l’espoir.
Sur leur canoë de fortune, admirant la cote s’approcher avec un soulagement d’envergure inavoué,
l’eau s’engouffrait abondamment. Il fallait faire vite. Arriver, avant qu’il ne soit trop tard.
Elle les dévisageait un a un, fatigué d’un long voyage sans avoir rien mangé depuis des jours.
S’accrocher, pour ses enfants était sa seule préoccupation. Leurs donner la chance de survivre…

Courageuse ébony et ses enfants ont enfin passés la frontière.
A présent à l’abri sur le sol français, elle sait qu’il lui faudra trouver un refuge où se terre,
passe de camp en camp jusqu’au jour où des hommes de cœur la sortent de la galère.
Désormais logée, il lui reste plus qu’à gagner décemment un salaire, seule sans mari.
Mais sans papier et sans un réel savoir faire, on l’embauche juste pour passer la serpillière…


Douce ébony échoué sur le territoire français ne parlant que Lingala
Nourri difficilement ses enfants, sans l’aide de son mari resté là-bas
Toujours pas de papiers et travaillant au noir, souffrant en silence. Elle joue
avec la chance dans un pays étranger, leur offrant un commencement.
Difficile d’oublier leur continent et les difficultés les accompagnants…


Et la nuit, elle a peur. Dans son lit, seule elle pleure.
Sous le plie de son drap, fuyant le froid elle se réfugie…
Depuis toutes ces stupeurs qu’elle subit, ne s’épanouie.
Sous la pluie froide de rancoeur se lie sous les sols pleureurs.
Depuis n’ose s’enfuir et se suffit sans aucun crie, elle se meurt…

Belle ébony souffrant en silence, ne se manifestant et puis vois-la,
caresse le désir d’être au présent, s’épanouir, s’exprimer en France…
Savante épiée, dirigée, quotidiennement observée, elle ne peut s’obliger
qu’à avancer, foncer sans sourciller en avant, sans se retourner.
Il faudra se sacrifier, donner encore un plus de soi, un peu trop parfois…


Lorsque que la nuit tombe elle se maquille et ne se néglige,
ébony s'efface pour laisser place à Carla en tenue légère talons aiguilles
rouge aux lèvres flashy, elle vagabonde sur les trottoirs de Nice aguichant
passants, proposant son corps pour services, mais son esprit s'évade,
dans le froid du bord de mer, pour quelques billets empochés…

Grande ébony baignant dans l’indécence de ces hommes affamés,
qui dévorent sa pudeur, chatte et puis seins. Pense à ses enfants,
restés seuls, dormant en silence. Partagé entre quiétude, devoir et dégoût,
elle en prend encore un avant la levée du petit matin. Enfin elle retrouve ses bambins
les mains pleines de billets froissés, du lait et une baguette de pain prête à tartiner…


Pendant que de l’autre coté son mari resté coincé au pays avance sous les bombes
et les menaces. L’âme meurtrie et le cœur serrer, seul dans cet appartement vide,
empli de souvenirs joyeux, sans nouvelles, il stresse sans cesse.
Allongé sur son matelas, larmes coulantes sur le peu de photos qu’il lui reste, le sourire
reprend la main d’avoir su les éloigner. Il y a laissé toute sa fortune pour leurs offrir la liberté…


(En duo avec CRISTOU)
Mourir plutôt que souffrir c'est la devise des hommes,( on n'apprécie jamais mieux comme mets, que ceux que te permettent tes moustaches (virilité= c'est aussi responsabilité) un proverbe bien de chez nous. Passer la serpillière et balai, que d'en recevoir, la dignité est plus que monnaie, c'est la pureté de l'âme...
 
#13
Beau duo , une réussite pour un sujet aussi grave , triste et ô combien sérieux !
Comme Lola , je trouve la seconde partie du titre est un peu crue et pas très poétique mais c'est surement voulu , bref j'aime pas trop , désolée
bise à vous 2
Eve
 
O

originale

Guest
#14
Beau duo , une réussite pour un sujet aussi grave , triste et ô combien sérieux !
Comme Lola , je trouve la seconde partie du titre est un peu crue et pas très poétique mais c'est surement voulu , bref j'aime pas trop , désolée
bise à vous 2
Eve

Le titre est vraisemblablement voulu de notre part, enfin plus de la mienne j'avoue... Pourquoi???
Il correspond exactement a ce que ressent cette femme et en même temps il est sage face a ce qu'elle vie...
Je trouve le texte plus dure que le titre, je me suis disputé avec les Modos pour le conserver, vous pouvez me croire.
Car ils pensent la même chose que certains d'entres vous, mais ça reste un titre avant tout, et si on supprime le titre,
ben autant supprimer le poème dans son entier, car ils sont jumelés, un ne va pas sans l'autre, enfin j'imagine...


Meryem et moi allons vous envoyer la seconde partie ensuite, c'est sur que le titre sera moins violent que le précédant....
Mais cette fois, ne vous plaignez pas que le texte soit plus hard.... Car elle le sera, donc je préfère vous prévenir avant...
Entre Meryem et Lyseria, le poème existe ainsi car elles m'ont retenu pour Elle, l'Ebony, (17 pages la concernant, j'ai du supprimer des lignes)
et enfin que je ne sois pas trop dure pour être juste et conforme avec le site...
Mais concernant son Mari, (qui apparaît sur la dernière strophe) a la demande de Meryem car elle tenait absolument le souligner...
Ben il fera le sujet a part du second volet... Je peux pas en dire plus, juste qu'il y aura un second chapitre.... Le reste est secret....


Merci de Vos Commentaires....
Meryem et Cristou
 
Dernière édition par un modérateur:
#15
Le titre est vraisemblablement voulu de notre part, enfin plus de la mienne j'avoue... Pourquoi???
Il correspond exactement a ce que ressent cette femme et en même temps il est sage face a ce qu'elle vie...
Je trouve le texte plus dure que le titre, je me suis disputé avec les Modos pour le conserver, vous pouvez me croire.
Car ils pensent la même chose que certains d'entres vous, mais ça reste un titre avant tout, et si on supprime le titre,
ben autant supprimer le poème dans son entier, car ils sont jumelés, un ne va pas sans l'autre, enfin j'imagine...


Meryem et moi allons vous envoyer la seconde partie ensuite, c'est sur que le titre sera moins violent que le précédant....
Mais cette fois, ne vous plaignez pas que le texte soit plus hard.... Car elle le sera, donc je préfère vous prévenir avant...
Entre Meryem et Lyseria, le poème existe ainsi car elles m'ont retenu pour Elle, l'Ebony, (17 pages la concernant) et enfin que je ne sois pas trop dure...
Mais concernant son Mari, (qui apparaît sur la dernière strophe) a la demande de Meryem car elle tenait absolument le souligner...
Ben il fera le sujet a part du second volet... Je peux pas en dire plus, juste qu'il y aura un second chapitre.... Le reste est secret....


Merci de Vos Commentaires....
Meryem et Cristou


OK OK Merci Cristou pour tous ces renseignements qui étaient utiles pour une meilleure compréhension
Donc patientons pour connaître la suite , le volet 2
A bientôt donc
Amitiés Poétiques , chère Amie
Eve